Il existe de nombreux types de troubles alimentaires; les plus communs étant l’anorexie, la boulimie, la néophobie alimentaire (ARFID) et l’hyperphagie boulimique.   De manière générale, l’hyperphagie fait référence à la consommation excessive de nourriture en une seule fois.

Selon  National Initiative For Eating Disorders, on estime que 2,7 millions de Canadiens souffrent de l’hyperphagie boulimique, et environ 1,4 million d’entre eux sont des adolescents et jeunes adultes.  L’article suivant abordera les symptômes de ce trouble, ainsi que les stratégies nutritionnelles permettant de combattre l’hyperphagie boulimique.

Symptômes et signes avant-coureurs de l’hyperphagie boulimique

Les personnes souffrant d’hyperphagie boulimique peuvent présenter un ou plusieurs symptômes. Cela inclut les symptômes suivant sans cependant s’y limiter :

  • Sentiment de perte de contrôle lors d’une consommation de nourriture qui mène à une urgence de manger sans pouvoir s’arrêter
  • Vivre ces épisodes au moins une fois par semaine pendant trois mois ou plus

Pour avoir un diagnostic officiel d’hyperphagie, les personnes doivent également présenter au moins trois des symptômes suivants :

  1. Ressentir du remords, de l’embarras, de la honte, de la culpabilité ou toute autre émotion négative liée à la compulsion alimentaire
  2. Manger anormalement rapidement ou continuer à manger même après être rassasié, ou sans même se rendre compte de la quantité mangée/de ce que l’on ressent par rapport aux signaux de faim et rassasiement
  3. Manger de grandes quantités de nourriture même sans avoir faim
  4. Manger jusqu’à l’inconfort
  5. Manger seul en raison du sentiment de gêne lié à la quantité de nourriture ingérée
  6. Planifiez votre journée autour de des compulsions alimentaires
  7. Accumuler/cacher de la nourriture dans des endroits cachés

Les causes

Les chercheurs n’ont pas encore identifié la cause exacte de l’hyperphagie boulimique.  Certaines études suggèrent une corrélation entre le trouble et les niveaux de dopamine d’une personne.  (La dopamine peut interférer avec la régulation des rages alimentaires et augmenter le niveau de plaisir lors de la consommation de certains aliments).

D’autres professionnels se concentrent sur les facteurs génétiques et les antécédents familiaux, la santé mentale/émotionnelle et l’environnement. Parmi les causes environnementales et culturelles, les régimes peuvent sans aucun doute déclencher ou exacerber des sentiments de privation qui peuvent à leur tour conduire à des épisodes de compulsion alimentaire comme moyen de compensation pour le corps.

Bien qu’il reste encore beaucoup à apprendre sur l’hyperphagie, l’une des choses les plus importantes à se rappeler, est que ce n’est en aucun cas la faute de la personne qui en souffre.  Il s’agit d’une maladie mentale qui peut toucher n’importe qui, quel que soit son âge, son sexe, son origine ethnique, son statut social et son poids.

Stratégies nutritionnelles pour combattre l’hyperphagie

Le rétablissement de l’hyperphagie est tout à fait possible.  Voici quelques stratégies nutritionnelles les plus efficaces pour combattre l’hyperphagie :

Ne sautez pas de repas

Si votre corps est sous-alimenté pendant la journée, il tentera souvent de compenser en augmentant les compulsions ou l’envie de manger des aliments riches en gras et en sucre le soir afin de compenser pour le manque de nourriture pendant la journée.

Par conséquent, essayez de prendre 3 repas par jour ainsi que des collations entre les repas si nécessaire.  Essayez d’inclure des protéines et des glucides dans chaque repas pour vous assurer qu’ils sont rassasiants. Si vous sentez que vous avez besoin d’idées de repas et de collations qui pourraient être adaptées à vos besoins et à votre réalité, n’hésitez pas à contacter l’une de nos nutritionnistes !

Ne suivez pas de régimes amaigrissants

Les régimes à la mode sont connus pour être restrictifs et amènent également les gens à catégoriser les aliments comme « bons » et « mauvais ».  De ce fait, les aliments dits « mauvais » deviennent les aliments interdits, ce qui les rend encore plus attrayants.  D’un autre côté, les « bons » aliments deviennent obligatoires, ce qui donne l’impression qu’ils sont davantage une corvée à manger.

Assurez-vous plutôt de nourrir votre corps avec des repas bien équilibrés avec des portions adéquates tout au long de la journée.

Misez sur des repas satisfaisants

Manger régulièrement des repas équilibrés peut sans aucun doute vous procurer un sentiment de rassasiement physique. Mais il faut aussi miser sur la satisfaction mentale, c’est-à-dire s’autoriser à manger pour le plaisir. En effet, si vous vous forcez à manger un repas sain mais qui n’est pas satisfaisant pour vos papilles gustatives, vous pourriez graviter davantage vers d’autres aliments plaisirs même si vous vous sentez physiquement rassasié. Cela pourrait être un facteur important expliquant pourquoi vous avez encore faim après avoir mangé.

Si vous n’avez pas encore consulté un professionnel de la santé, faites-le et demandez-lui son aide pour vous aider à créer des repas satisfaisants et adaptés à vos besoins.

Êtes-vous un mangeur intuitif ?  Faites le test ici! 

Pratiquez la pleine conscience lorsque vous mangez

Concentrez-vous sur le goût, l’odeur et l’apparence des aliments pendant et après le repas.  De plus, essayez d’observer comment les aliments vous font ressentir.  Vous sentez-vous énergisé, moins stressé et/ou satisfait ?  Ou bien, le repas vous a-t-il fait sentir ballonné, trop rassasié ou anxieux ?  Cela vous a-t-il causé des reflux gastriques ou des brûlures d’estomac ?

Certains peuvent choisir de prendre des notes sur ce qu’ils ont ressenti à ce moment-là dans un journal alimentaire. Par contre, cela ne doit être fait que si c’est conseillé par un professionnel de la santé, car cela peut engendrer beaucoup de culpabilité et de honte si la personne utilise le journal pour scrutiner négativement son apport alimentaire.

Enfin, essayez de minimiser les distractions pendant le repas et pendant un certain temps après.  Cela vous aidera à vous connecter davantage à votre corps. Être en contact avec les sentiments que vous ressentez pendant les repas deviendra plus facile à mesure que vous pratiquerez cela.  Vous serez de plus en plus connecté à votre corps en mangeant. 

Chercher de l’aide professionnelle

L’hyperphagie boulimique est un trouble mental complexe qui a un impact sur la santé physique, psychologique et émotionnelle d’un individu.  Il ne s’agit pas simplement d’un manque de volonté pour arrêter de manger.  Les personnes souffrant d’hyperphagie méritent des soins appropriés et dans la majorité des cas, cela nécessite l’aide d’une équipe multidisciplinaire.

C’est aussi important de se rappeler que le processus de rétablissement est un cheminement avec des hauts et des bas.  Il faudra vous accorder du temps pour rétablir votre relation avec la nourriture et votre corps. S’accorder de l’auto-compassion durant ce processus est un autre élément essentiel.  N’oubliez pas que la guérison est possible et n’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin d’aide !

Il existe de nombreux types de troubles alimentaires; les plus communs étant l’anorexie, la boulimie, la néophobie alimentaire (ARFID) et l’hyperphagie boulimique.   De manière générale, l’hyperphagie fait référence à la consommation excessive de nourriture en une seule fois.

Selon  National Initiative For Eating Disorders, on estime que 2,7 millions de Canadiens souffrent de l’hyperphagie boulimique, et environ 1,4 million d’entre eux sont des adolescents et jeunes adultes.  L’article suivant abordera les symptômes de ce trouble, ainsi que les stratégies nutritionnelles permettant de combattre l’hyperphagie boulimique.

Symptômes et signes avant-coureurs de l’hyperphagie boulimique

Les personnes souffrant d’hyperphagie boulimique peuvent présenter un ou plusieurs symptômes. Cela inclut les symptômes suivant sans cependant s’y limiter :

  • Sentiment de perte de contrôle lors d’une consommation de nourriture qui mène à une urgence de manger sans pouvoir s’arrêter
  • Vivre ces épisodes au moins une fois par semaine pendant trois mois ou plus

 

Pour avoir un diagnostic officiel d’hyperphagie, les personnes doivent également présenter au moins trois des symptômes suivants :

  1. Ressentir du remords, de l’embarras, de la honte, de la culpabilité ou toute autre émotion négative liée à la compulsion alimentaire
  2. Manger anormalement rapidement ou continuer à manger même après être rassasié, ou sans même se rendre compte de la quantité mangée/de ce que l’on ressent par rapport aux signaux de faim et rassasiement
  3. Manger de grandes quantités de nourriture même sans avoir faim
  4. Manger jusqu’à l’inconfort
  5. Manger seul en raison du sentiment de gêne lié à la quantité de nourriture ingérée
  6. Planifiez votre journée autour de des compulsions alimentaires
  7. Accumuler/cacher de la nourriture dans des endroits cachés

Les causes

Les chercheurs n’ont pas encore identifié la cause exacte de l’hyperphagie boulimique.  Certaines études suggèrent une corrélation entre le trouble et les niveaux de dopamine d’une personne.  (La dopamine peut interférer avec la régulation des rages alimentaires et augmenter le niveau de plaisir lors de la consommation de certains aliments).

D’autres professionnels se concentrent sur les facteurs génétiques et les antécédents familiaux, la santé mentale/émotionnelle et l’environnement. Parmi les causes environnementales et culturelles, les régimes peuvent sans aucun doute déclencher ou exacerber des sentiments de privation qui peuvent à leur tour conduire à des épisodes de compulsion alimentaire comme moyen de compensation pour le corps.

Bien qu’il reste encore beaucoup à apprendre sur l’hyperphagie, l’une des choses les plus importantes à se rappeler, est que ce n’est en aucun cas la faute de la personne qui en souffre.  Il s’agit d’une maladie mentale qui peut toucher n’importe qui, quel que soit son âge, son sexe, son origine ethnique, son statut social et son poids.

Stratégies nutritionnelles pour combattre l’hyperphagie

Le rétablissement de l’hyperphagie est tout à fait possible.  Voici quelques stratégies nutritionnelles les plus efficaces pour combattre l’hyperphagie :

Ne sautez pas de repas

Si votre corps est sous-alimenté pendant la journée, il tentera souvent de compenser en augmentant les compulsions ou l’envie de manger des aliments riches en gras et en sucre le soir afin de compenser pour le manque de nourriture pendant la journée.

Par conséquent, essayez de prendre 3 repas par jour ainsi que des collations entre les repas si nécessaire.  Essayez d’inclure des protéines et des glucides dans chaque repas pour vous assurer qu’ils sont rassasiants. Si vous sentez que vous avez besoin d’idées de repas et de collations qui pourraient être adaptées à vos besoins et à votre réalité, n’hésitez pas à contacter l’une de nos nutritionnistes !

Ne suivez pas de régimes amaigrissants

Les régimes à la mode sont connus pour être restrictifs et amènent également les gens à catégoriser les aliments comme « bons » et « mauvais ».  De ce fait, les aliments dits « mauvais » deviennent les aliments interdits, ce qui les rend encore plus attrayants.  D’un autre côté, les « bons » aliments deviennent obligatoires, ce qui donne l’impression qu’ils sont davantage une corvée à manger.

Assurez-vous plutôt de nourrir votre corps avec des repas bien équilibrés avec des portions adéquates tout au long de la journée.

 

Misez sur des repas satisfaisants

Manger régulièrement des repas équilibrés peut sans aucun doute vous procurer un sentiment de rassasiement physique. Mais il faut aussi miser sur la satisfaction mentale, c’est-à-dire s’autoriser à manger pour le plaisir. En effet, si vous vous forcez à manger un repas sain mais qui n’est pas satisfaisant pour vos papilles gustatives, vous pourriez graviter davantage vers d’autres aliments plaisirs même si vous vous sentez physiquement rassasié. Cela pourrait être un facteur important expliquant pourquoi vous avez encore faim après avoir mangé.

Si vous n’avez pas encore consulté un professionnel de la santé, faites-le et demandez-lui son aide pour vous aider à créer des repas satisfaisants et adaptés à vos besoins.

Êtes-vous un mangeur intuitif ?  Faites le test ici!

 

Pratiquez la pleine conscience lorsque vous mangez

Concentrez-vous sur le goût, l’odeur et l’apparence des aliments pendant et après le repas.  De plus, essayez d’observer comment les aliments vous font ressentir.  Vous sentez-vous énergisé, moins stressé et/ou satisfait ?  Ou bien, le repas vous a-t-il fait sentir ballonné, trop rassasié ou anxieux ?  Cela vous a-t-il causé des reflux gastriques ou des brûlures d’estomac ?

Certains peuvent choisir de prendre des notes sur ce qu’ils ont ressenti à ce moment-là dans un journal alimentaire. Par contre, cela ne doit être fait que si c’est conseillé par un professionnel de la santé, car cela peut engendrer beaucoup de culpabilité et de honte si la personne utilise le journal pour scrutiner négativement son apport alimentaire.

Enfin, essayez de minimiser les distractions pendant le repas et pendant un certain temps après.  Cela vous aidera à vous connecter davantage à votre corps. Être en contact avec les sentiments que vous ressentez pendant les repas deviendra plus facile à mesure que vous pratiquerez cela.  Vous serez de plus en plus connecté à votre corps en mangeant.

 

Chercher de l’aide professionnelle

L’hyperphagie boulimique est un trouble mental complexe qui a un impact sur la santé physique, psychologique et émotionnelle d’un individu.  Il ne s’agit pas simplement d’un manque de volonté pour arrêter de manger.  Les personnes souffrant d’hyperphagie méritent des soins appropriés et dans la majorité des cas, cela nécessite l’aide d’une équipe multidisciplinaire.

C’est aussi important de se rappeler que le processus de rétablissement est un cheminement avec des hauts et des bas.  Il faudra vous accorder du temps pour rétablir votre relation avec la nourriture et votre corps. S’accorder de l’auto-compassion durant ce processus est un autre élément essentiel.  N’oubliez pas que la guérison est possible et n’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin d’aide !

 

Les troubles de l’alimentation sont des maladies mentales graves qui peuvent avoir plusieurs effets néfastes sur le bien-être physique, mental et social d’un individu. En effet, si elles ne sont pas traitées, elles peuvent être fatales dans certains cas. Par exemple, l’anorexie mentale présente le taux de mortalité le plus élevé de tous les troubles psychiatriques, avec environ 5 % des patients diagnostiqués qui décèdent dans la fenêtre des 4 ans suivant le diagnostic. Par conséquent, des mesures rapides sont nécessaires pour diagnostiquer les individus lorsque des signes et symptômes avant-coureurs commencent à apparaître. 

Cependant, certains mythes courants sur les troubles alimentaires rendent cela difficile pour les individus de demander de l’aide ou pour leurs proches de reconnaître les signes avant-coureurs. D’où l’importance de démystifier ces mythes.

 

Mythe : les troubles de l’alimentation ne sont qu’une question d’alimentation et d’image corporelle

Une peur intense de prendre du poids entraînant la nécessité d’exercer un contrôle excessif sur la nourriture, peut certainement être un déclencheur de troubles de l’alimentation. Cependant, les racines du trouble alimentaire vont  au-delà de la nourriture et de l’image corporelle. Ce sont des troubles complexes déclenchés par de multiples facteurs : psychologiques, génétiques et environnementaux.

Par exemple, si une personne ressent beaucoup d’anxiété, le trouble alimentaire pourrait être utilisé comme mécanisme pour gérer cette émotion et lui donner un sentiment de contrôle pour le rassurer. Dans d’autres cas, l’individu peut également souffrir d’une faible estime de soi et peut utiliser la nourriture pour contrôler son poids et sa forme corporelle dans le but d’augmenter son estime de soi et sa valeur. 

Par conséquent, pour le traitement d’un trouble alimentaire, il est important de creuser en profondeur pour identifier la racine du problème et résoudre les déclencheurs sous-jacents. Ce n’est certainement pas aussi simple que de devoir se forcer à manger en cas de comportements alimentaires restrictifs ou d’avoir plus de volonté pour arrêter de manger lors des compulsions alimentaires.

 

Mythe : les troubles alimentaires affectent seulement les filles et les femmes

Les troubles de l’alimentation ne discriminent certainement pas selon le sexe et peuvent affecter n’importe qui. En fait, des recherches ont montré qu’environ 25 % des personnes souffrant d’anorexie et de boulimie sont des hommes

C’est important de comprendre que les hommes sont également soumis à la pression sociétale de se conformer à une norme spécifique d’image corporelle, à savoir celle d’être tonique et musclé, et pourraient développer des troubles alimentaires dans le but d’atteindre ces normes. Cependant, en raison de la stigmatisation selon laquelle un trouble alimentaire est une condition médicale « féminine », les garçons et les hommes peuvent trouver cela difficile de demander de l’aide car ils ont peur d’être perçus comme trop faibles ou vulnérables ou parce qu’ils ne répondent simplement pas aux critères diagnostiques. 

Les troubles alimentaires les plus courants chez les hommes comprennent : la bigorexie (l’obsession de gagner de la masse musculaire entrainant un surentrainement, des comportements alimentaires obsessifs et restrictifs et l’utilisation de suppléments), l’anorexie, la boulimie et l’hyperphagie boulimique.

 

Mythe : Il faut être en sous-poids pour souffrir d’un trouble alimentaire

Bien que le poids puisse être un symptôme commun observé chez les personnes souffrant de troubles de l’alimentation, il est important de noter qu’il ne peut pas être utilisé comme outil de diagnostic comme le décrit le DSM-V, l’ouvrage de référence sur l’ensemble des diagnostics et critères des maladies psychiatriques et des troubles mentaux.

Par exemple, certaines personnes souffrant d’anorexie pourraient perdre du poids tout en restant dans la rangée « normale » de leur IMC. De plus, pour les personnes souffrant de boulimie, elles peuvent également sembler avoir un poids « santé » grâce à des méthodes compensatoires. Et pourtant, malgré que le poids puisse sembler « normal », les complications médicales et psychologiques peuvent être tout autant néfastes que chez une personne qui est en dessous du poids santé. 

Ainsi, il est important de ne pas se fier sur le poids comme critère de diagnostic parce que les effets du trouble alimentaire sur le poids peuvent se manifester de différentes façons chez différentes personnes. 

Au lieu du poids, il existe d’autres signes et symptômes physiques, psychologiques et comportementaux plus précis auxquels il faut prêter attention. En voici quelques exemples : fatigue, étourdissements, règles irrégulières ou perte de règles, diminution des signes vitaux (fréquence cardiaque et tension artérielle), anxiété et culpabilité autour de la nourriture, pensées obsessives à propose de l’image corporelle, isolement accru, etc.

 

Mythe : Les troubles alimentaires n’apparaissent qu’à l’adolescence

Bien que les troubles alimentaires se développent souvent à l’adolescence car il s’agit d’une période vulnérable marquée par des changements physiques, émotionnels et sociaux, les personnes de tous âges (enfants et adultes inclus) peuvent commencer à souffrir d’un trouble de l’alimentation à n’importe quelle période de leur vie. Par exemple, la neophobie alimentaire  se développe généralement pendant l’enfance. 

De plus, des enfants aussi jeunes que 5 ou 6 ans peuvent souffrir d’anorexie ou de boulimie. En fait, des études ont démontré que les enfants pouvaient être conscient de différents types de corps (gros et mince) dès l’âge de 3 ans. Il est donc fortement conseillé d’être prudent lorsqu’on parle d’alimentation et d’image corporelle, même lorsque les enfants sont jeunes. 

D’un autre côté, l’apparition de troubles alimentaire pourrait également survenir plus tard dans la vie chez l’adulte. Par exemple, certains événements entraînant des changements corporels tels que la grossesse, le post-partum ou la ménopause pourraient engendrer une relation malsaine avec la nourriture et le corps.

 

Mythe : La guérison des troubles alimentaires n’est pas possible

Même si le chemin vers la guérison peut sembler long et semé d’embûches, il est tout à fait possible de guérir d’un trouble alimentaire ! Pour maximiser les chances de guérison, une équipe multidisciplinaire est recommandée. Les professionnels de la santé de cette équipe devraient être composés d’un médecin pour surveiller les signes vitaux et le poids, d’une nutritionniste spécialisée dans les troubles de l’alimentation pour aider l’individu à rencontrer ses besoins nutritionnels et travailler les interdits alimentaires, ainsi que d’un psychologue pour aborder les problèmes sous-jacents tels que le l’image corporelle, l’anxiété, la faible estime de soi, etc.

La détection précoce et la prévention des troubles alimentaires sont essentielles. C’est pourquoi il est important de briser tous les mythes entourant les troubles alimentaires et de se rappeler qu’ils peuvent toucher des individus de tout âge, sexe et poids. Il convient aussi de se rappeler que les troubles alimentaires ne sont pas seulement une question d’alimentation et d’image corporelle et que le rétablissement est possible ! 

Si vous reconnaissez certains signes et symptômes reliés à un trouble alimentaire chez vous-même ou chez un proche, mais que vous ne savez pas par où commencer pour demander de l’aide, vous pouvez appeler la ligne d’assistance NEDIC  ou la ligne d’assistance ANEB. Ce sont des organisations à but non lucratif qui offrent une ligne téléphonique gratuite et confidentielle pour vous offrir du support. 

Et bien sûr, vous pouvez aussi contacter l’une de nos diététistes spécialisées dans les troubles de l’alimentation. Lors de nos consultations individuelles, nous vous offrons un espace sans jugement rempli d’empathie où vous pourrez partager vos difficultés par rapport à l’alimentation et votre corps. Nous vous  donnerons des recommandations individualisées pour vous aider à rétablir votre relation avec la nourriture en utilisant une approche de petits pas car nous sommes conscients qu’il peut être assez anxiogène de lâcher le contrôle sur la nourriture. Et si vous souhaitez nous contacter pour un appel découverte avant de prendre rendez-vous, n’hésitez pas à nous rejoindre. Nous prendrons volontiers du temps avec vous pour discuter de vos besoins, vous expliquer notre approche et pour s’assurer qu’une de nos nutritionnistes soit le bon match pour vous. Nous sommes là pour vous aider, alors n’hésitez pas à nous contacter !

 

Nous sommes là pour vous aider!