Les aliments ultra-transformés
Selon une étude réalisée par la Fondation canadienne du Cœur et de l’AVC, près de 50 % de l’apport énergétique des canadiens provient d’aliments ultra-transformés. La transformation alimentaire a longtemps été utile pour prolonger la durée de vie des aliments et pour les rendre plus comestibles.
Cependant, l’industrialisation a, malheureusement, aussi contribué à rendre les aliments transformés moins intéressants au niveau de leur valeur nutritive (plus riche en sucre rajouté, sel, moins de fibre), ce qui pourrait avoir un impact négatif sur notre santé si ces aliments sont prédominants dans notre alimentation.
Définition des aliments ultra-transformés
Mais est-ce que tous les aliments à l’épicerie qui sont emballés sont nécessairement pauvres en nutriment ?
Pour vous aider à vous retrouver, je vous propose d’en savoir un peu plus sur la classification NOVA, un outil reconnu par la FAO (l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture) et l’OMS (l’Organisation mondiale de la Santé) pour définir le processus de transformation culinaire.
Aliments frais ou peu transformés : aliments frais (fruits et légumes, viande, poisson, etc.) mais aussi des aliments séchés ou surgelés qui ont subi une petite transformation sans l’ajout de sel, sucre, gras ou agent de conservation (légumineuses, certains fruits secs, légumes surgelés, yogourt nature, riz, pâtes…)
Ingrédients culinaires : Ingrédients destinés à la cuisine pour agrémenter les plats : huile, sel, sucre, vinaigre, etc.
Aliments transformés : Des aliments frais auxquels des ingrédients culinaires ont été rajoutés : pain frais, fromage, légumes, fruits et poisson en conserve.
Aliments ultra-transformés : Des aliments auxquels des ingrédients ont été rajoutés (additifs alimentaires, huile hydrogénée, amidon modifié, émulsifiant, etc.) et dont on ne reconnait pas la traçabilité et qui ne se trouveraient pas dans notre garde-manger. Ces aliments ont aussi subi plusieurs niveaux de transformation et sont souvent prêts à consommer et très savoureux à cause de leur teneur élevée en sel, sucre, gras et autres additifs. Voici quelques exemples : la plupart des plats congelés, pain et produits laitiers avec plusieurs additifs, boissons sucrées, plusieurs céréales à déjeuner, croustilles, etc.
C’est ce dernier groupe d’aliments qui est le plus problématique pour la santé car leur consommation régulière pourrait augmenter le risque de certaines maladies chroniques. Voici donc quelques stratégies pour diminuer la consommation des aliments ultra-transformés.
Cuisiner davantage
En cuisinant ses propres plats, on utilise le plus souvent des aliments frais et on peut contrôler la quantité de sel, sucre et gras rajouté. Certes, cela prend plus de temps que d’acheter un repas congelé et prêt à manger, mais si vous misez sur une bonne planification des repas, et que vous doublez certaines recettes, vous sauverez beaucoup de temps.
La liste des ingrédients
Pour faire des choix informés, n’hésitez pas à lire les ingrédients. Plus la liste est longue (plus que quatre ou cinq ingrédients), plus l’aliment est transformé !
Faites attention au marketing alimentaire
Soyez vigilant face aux allégations nutritionnelles du style « faible en gras ou sucre » sur les emballages. Un aliment qui contient peu de gras peut néanmoins contenir beaucoup de sucre et d’additifs, d’où l’importance de regarder aussi la liste des ingrédients.
Pour en apprendre plus sur comment faire des choix informés à l’épicerie et pour mieux vous outiller au niveau de la préparation et planification de vos repas avec des recettes savoureuses et nutritives, n’hésitez pas à contacter notre nutritionniste. Cela nous fera un grand plaisir de vous accompagner dans votre cheminement vers un mode de vie sain !