L’anorexie est un trouble alimentaire caractérisé par une restriction alimentaire généralement due à une peur intense de prendre du poids ou au désir de perdre du poids.  Peu importe son genre, son orientation sexuelle, son poids ou son âge, une personne peut souffrir d’anorexie. 

Même si l’anorexie peut toucher des personnes de tous âges, elle peut être très répandue chez les adolescents.  En tant que parent, aider votre adolescent souffrant d’anorexie peut sans aucun doute sembler accablant et déroutant, surtout, compte tenu de la complexité du trouble.  Le but de cet article est de vous fournir des conseils pour soutenir votre adolescent durant la maladie. 

Soyez informé sur l’anorexie

L’anorexie n’est pas seulement un problème de restriction alimentaire et d’image corporelle.  Il est important de reconnaître que l’anorexie est une maladie mentale et non un choix. Il ne s’agit donc pas d’un manque de volonté pour manger davantage. 

Par exemple, les causes peuvent être beaucoup plus profondes et inclure par exemple :

  • Utiliser la restriction comme mécanisme pour gérer l’anxiété
  • Le perfectionnisme
  • Une faible estime de soi
  • Crise d’identité, parmi bien d’autres possibilités. 

Il est également important de noter que le poids n’est pas un critère diagnostique de l’anorexie. Votre adolescent pourrait être considéré comme ayant un poids « normal » et présenter encore certains signes avant-coureurs et symptômes du trouble alimentaire. Pour en savoir plus sur les signes et symptômes de l’anorexie, vous pouvez consulter cet article.

Abordez la question de l’anorexie avec votre adolescent avec bienveillance

Si vous découvrez que votre adolescent limite sa consommation alimentaire, la dernière chose à faire est de lui faire des reproches ou de lui mettre de la pression pour manger plus.  Même si cela est bien intentionné, vous ne ferez qu’ajouter au stress de votre enfant en le blâmant, en le critiquant ou en le faisant se sentir coupable. Ceci pourrait aggraver son trouble alimentaire. Prenez plutôt du recul pour rassembler vos pensées et vos émotions.

Commencez par essayer de vous mettre à leur place et d’examiner le problème de leur point de vue.  Il est loin d’être facile pour quelqu’un souffrant de trouble alimentaire de partager de telles informations personnelles et se rendre si vulnérable auprès d’une autre personne.  Cela est particulièrement pertinent pour les adolescents qui ne savent peut-être pas encore comment gérer leurs émotions.

Faire preuve de compassion et de non-jugement peut donner un regain d’espoir à votre adolescent. Exprimez vos inquiétudes tout en vous assurant de parler au « je ».  Par exemple, « Je suis inquiet car je vois que tu as des difficultés avec la nourriture » ​​au lieu de « Tu ne manges pas assez et tu devrais te forcer à manger plus ». 


Demandez de l’aide d’un professionnel

Les troubles alimentaires comme l’anorexie sont des troubles de santé mentale qui peuvent indéniablement impacter négativement la santé physique. Ainsi, le traitement doit impliquer à la fois des professionnels de la santé physique et mentale.  Ces professionnels doivent avoir une expérience spécialisée dans le traitement des troubles de l’alimentation. 

Il est également recommandé de faire appel à une nutritionniste spécialisée dans les troubles alimentaires.  Avec l’aide de tels professionnels, votre adolescent peut apprendre à mieux manger pour répondre à ses besoins, diminuer toute peur associée à la consommation de certains aliments, comprendre les impacts de divers nutriments sur son corps et aider à améliorer les problèmes liés à l’image corporelle.

Durant la consultation individuelle, la nutritionniste spécialisée en troubles alimentaires peut couvrir :

  • Une évaluation nutritionnelle approfondie pour évaluer les besoins, les habitudes et les comportements alimentaires de votre adolescent, ainsi que les déclencheurs et les facteurs de maintien du trouble alimentaire
  • L’enseignement du rôle de diverses aliments et nutriments sur leur santé et bien-être
  • L’enseignement de comment l’anorexie provoque des problèmes nutritionnels, mentaux, sociaux et physiques
  • Le traitement d’éventuels problèmes de santé créés par une mauvaise alimentation
  • Le maintien des habitudes alimentaires sur une base régulière et les étapes nécessaires pour éviter les rechutes
  • Planification des repas et prise de poids si nécessaire
  • Séances de suivi pour adresser toutes questions et inquiétudes

Favorisez un environnement sécure et propice au soutien à la maison

Créer un espace propice au rétablissement est l’un des meilleurs moyens d’aider votre enfant dans son cheminement.  Cela peut être fait de plusieurs manières, notamment :

  • Encouragez votre adolescent à parler ouvertement de son image corporelle et de ses difficultés alimentaires.
  • Restez flexible et faites preuve de bienveillance
  • Évitez les conversations portant sur le poids, l’apparence, la taille, l’activité physique et les régimes amaigrissants.  
  • Complimentez des qualités non physiques/non liées à l’apparence (c’est-à-dire la gentillesse, l’humour, etc.)
  • Évitez de catégoriser les aliments comme « bons » ou « mauvais », « sains » ou « indésirables ».  
  • Créez un horaire de repas structuré avec l’aide de professionnels pour s’assurer que les repas ne sont pas déclencheurs ou anxiogènes
  • Créez un espace positif à l’heure des repas en mangeant ensemble sans pression et essayez d’avoir une interaction familiale positive
  • Soyez attentif à la façon dont vous parlez de vous-même.  Les adolescents adoptent certains comportements et croyances en observant les comportements des parents. Par exemple, si vous critiquez votre propre corps ou vos habitudes alimentaires, cela se peut que votre enfant fasse de même aussi. 


Soyez patient et cohérent

Le rétablissement peut être assez long et non linéaire.  C’est pourquoi il est important de normaliser et d’accepter les obstacles qui se présentent à vous et à votre ado.   Une technique habituellement appliquée lors du soutien aux repas (mais qu’il est bon de garder à l’esprit à tout moment) est celle des 4 C.

  • Calme : Votre adolescent percevra votre anxiété ou d’autres émotions.  Même si cela montre que vous êtes également humain, votre adolescent deviendra plus anxieux s’ils perçoivent votre anxiété. Assurez-vous de faire quelques pauses si vous sentez que vous avez atteint votre limite. 
  • Cohérent : « La cohérence est la clé ».  Une fois que des changements sains ont été apportés et que des règles ont été établies pour les maintenir en place, respectez-les.  
  • Confiant : Assurez-vous que votre adolescent voit que vous êtes suffisamment confiant pour le prendre en charge. Votre confiance donnera à votre enfant l’assurance dont il a besoin pour continuer sa bataille contre le trouble alimentaire.
  • Compassion : Reconnaissez que ce que vit votre adolescent est loin d’être facile. Même si c’est très difficile pour vous, c’est probablement une expérience encore plus effrayante pour votre ado.

Prenez soin de vous aussi

Vivre l’épuisement en tant que parent d’un adolescent souffrant d’anorexie est très commun.  Le trouble alimentaire est une condition médicale pouvant affecter toute la famille mentalement et physiquement.  Lutter contre ce burn-out nécessite souvent des changements, en plus de mettre en œuvre des pratiques de « self-care » et de vous appuyer sur vos systèmes de soutien.


Ressources pour du support

Il existe quelques organisations à but non lucratif qui offrent soutien et conseils aux proches des personnes souffrant d’un trouble de l’alimentation. Par exemple, ANEB offre du soutien aux personnes souffrant de troubles de l’alimentation et à leurs familles partout au Québec depuis plus de 30 ans.  Cela comprend des groupes de soutien pour les familles, des services de chat/texto en ligne et de nombreuses autres ressources gratuites.   

Pour plus d’informations, vous pouvez contacter directement l’ANEB ici.  Ou encore, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec l’une de nos diététistes spécialisées dans les troubles de l’alimentation chez NutriVie Santé pour en savoir plus sur les façons dont nous pouvons vous aider.

La boulimie nerveuse touche à la fois les hommes et les femmes du monde entier.  Au Canada, environ 1 femme sur 30 souffrira d’anorexie mentale, de boulimie mentale, ou des deux.  Cependant, si vous ou votre proche souffrez de boulimie, sachez que le traitement pour la maladie existe et que la guérison est tout à fait possible. Aujourd’hui, nous allons passer en revue 5 étapes pour aider à guérir de la boulimie.

Qu’est-ce que la boulimie nerveuse ?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, définissons ce qu’est exactement la boulimie nerveuse ?  La boulimie mentale est un trouble alimentaire caractérisé par des rages alimentaires suivis de comportements compensatoires tels que des vomissements, de l’activité physique excessif, la restriction et/ou un abus de laxatifs ou de diurétiques.  

Le cycle de compulsion et purge peut avoir des effets néfastes sur le bien-être physique, mental et émotionnel de l’Individu. Sur le plan physique, cela peut inclure, sans toutefois s’y limiter à des problèmes digestifs, des problèmes dentaires, des complications cardiovasculaires et un cycle menstruel irrégulier (ou une perte totale des règles).

Sur le plan psychologique et émotionnel, des sentiments intenses de culpabilité et de honte après les compulsions alimentaires et les purges, de l’anxiété à l’heure des repas, un isolement accru et une image corporelle négative peuvent surgir. 

Étant donné que le cycle de compulsion et de purge peut avoir des effets néfastes sur plusieurs sphères de votre vie, il est important d’adopter des stratégies concrètes pour briser ce cercle vicieux. Voici 5 astuces pour vous aider à briser les crises de boulimie et de purge :

1) Arrêtez de vous restreindre 

Souvent, des épisodes de rages alimentaires surviennent lorsque le corps est privé de nourriture tout au long de la journée. Comme le corps ne reçoit pas suffisamment de nourriture pour répondre à ses besoins, il vous donnera une urgence de manger pour compenser. 

Même si vous êtes tentez de vous restreindre en sautant des repas et/ou collations et en éliminant certains groupes alimentaires, il est fortement recommandé de manger régulièrement tout au long de la journée. Assurez-vous que chaque repas contienne des glucides et des protéines et que les repas soient satisfaisants pour vos papilles gustatives tout en s’assurant que les aliments ne soient pas trop anxiogènes de manger. Si vous avez besoin de conseils pour travailler là-dessus, une de nos diététistes spécialisés dans les troubles de l’alimentation peut vous aider.

2) Identifiez les déclencheurs des crises de boulimie et les méthodes compensatoires

Les crises de boulimie et les méthodes compensatoires sont souvent utilisées comme mécanismes pour gérer certaines émotions et situations. Souvent, ces pulsions surviennent de la même manière que des vagues qui atteignent un sommet à un moment donné puis s’écrasent. 

Identifier les déclencheurs peut vous aider à élaborer un plan d’action pour vous aider à « surfer » sur les vagues. Faire une liste de 5 choses que vous pouvez faire au lieu de manger et avoi recours à une méthode compensatoire par la suite, peut être un exercice efficace.

3) Diminuez les méthodes compensatoires

Comme mentionné ci-dessus, les méthodes compensatoires sont dommageables pour l’organisme sur le plan physique. Le fait de prendre conscience des divers impacts négatifs sur la santé physique peut vous motiver à réduire les méthodes compensatoires.  

Cependant, il peut être difficile d’arrêter radicalement les méthodes compensatoires. Il est donc préférable de tenter de les retarder progressivement. Par exemple, commencez par retarder les comportements compensatoires de 5 minutes. Pour les prochaines fois, essayez d’augmenter la durée de temps. Ce délai peut vous donner l’opportunité pour formuler une méthode différente pour gérer vos émotions et vous donnera la possibilité de briser le mode pilote automatique de se tourner vers les méthodes compensatoires immédiatement après avoir mangé.

4) Essayez de neutraliser le discours interne sur l’image corporelle négative

Se concentrer sur le poids et essayer d’atteindre des normes irréalistes de minceur peut conduire à la restriction alimentaire qui à son tour engendre des rages alimentaires et des méthodes compensatoires. Lorsque de telles pensées intrusives surgissent, essayez de changer le récit. Voici quelques façons d’y parvenir :

Neutraliser le discours négatif interne

Nous sommes tous humains ; tout le monde vit des moments d’insécurité. Cependant, avant que ces pensées négatives sur votre corps ne deviennent une boucle dans votre tête, essayez de les neutraliser. Par exemple, si vous avez des pensées telles que « mes jambes sont grosses et je les déteste », vous pouvez neutraliser cette pensée en vous disant « mes jambes ne me définissent pas en tant que personne ou ne définissent pas ma valeur ».

Concentrez-vous sur la fonctionnalité de votre corps

Plutôt que de vous concentrer sur l’apparence de votre corps, pensez à tout ce que votre corps vous permet de faire. Par exemple : « Mes jambes sont fortes et m’aident à parcourir de longues distances ». Ou encore : « Mes bras sont la raison pour laquelle je peux soulever des objets lourds. »

Faites le ménage de vos réseaux sociaux

Les médias sociaux peuvent certainement être un élément déclencheur pour renforcer une image corporelle négative. S’il existe des comptes qui promeuvent des normes corporelles irréalistes ou malsaines, ne les suivez plus. 

Essayez plutôt de trouver des comptes qui se parlent de la neutralité et la diversité corporelle, et même des comptes qui ne sont pas centrés du tout sur le corps, par exemple des comptes focalisés sur des passe-temps ou intérêts comme le voyage, le jardinage, etc.

5) Cherchez de l’aide professionnelle

L’aide d’un psychologue, d’un médecin et d’une diététiste spécialisée dans les troubles alimentaires est fortement encouragée pour le rétablissement de la boulimie. Chaque professionnel aidera à couvrir différentes composantes du trouble alimentaire et proposera un plan adapté pour vous. 

Psychologue

Il existe toute une gamme de traitements psychologiques pour aider à traiter les troubles de l’alimentation. Certaines des thérapies les plus efficaces contre la boulimie comprennent la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et la thérapie comportementale dialectique (TCD)

Comme le traitement varie en fonction du patient, il est conseillé de parler à un professionnel.

Médecin

Avoir un médecin au courant des détails spécifiques du cas est une partie intégrante du rétablissement. Étant donné que la boulimie peut avoir de nombreux effets néfastes sur la santé physique, un médecin sera en mesure de surveiller les signes vitaux, les changements du poids et les marqueurs sanguins spécifiques pour s’assurer de votre bien-être. 

Diététiste spécialisée en boulimie

L’aide d’une diététiste/nutritionniste spécialisée dans la boulimie est indéniablement importante pour la guérison de la boulimie. Elle peut vous aider, vous ou votre proche, en créant un plan pour répondre à vos besoins, normaliser les aliments anxiogènes en démystifiant toute croyance autour de ces aliments, expliquer les besoins de votre corps et de votre métabolisme et vous aider à manger intuitivement sur le long terme.  

L’équipe dez NutriVie Santé est là pour vous aider dans votre cheminement à rétablir votre relation avec la nourriture ! Contactez-nous dès aujourd’hui pour découvrir comment nous pouvons vous aider.

Il existe de nombreux types de troubles alimentaires; les plus communs étant l’anorexie, la boulimie, la néophobie alimentaire (ARFID) et l’hyperphagie boulimique.   De manière générale, l’hyperphagie fait référence à la consommation excessive de nourriture en une seule fois.

Selon  National Initiative For Eating Disorders, on estime que 2,7 millions de Canadiens souffrent de l’hyperphagie boulimique, et environ 1,4 million d’entre eux sont des adolescents et jeunes adultes.  L’article suivant abordera les symptômes de ce trouble, ainsi que les stratégies nutritionnelles permettant de combattre l’hyperphagie boulimique.

Symptômes et signes avant-coureurs de l’hyperphagie boulimique

Les personnes souffrant d’hyperphagie boulimique peuvent présenter un ou plusieurs symptômes. Cela inclut les symptômes suivant sans cependant s’y limiter :

  • Sentiment de perte de contrôle lors d’une consommation de nourriture qui mène à une urgence de manger sans pouvoir s’arrêter
  • Vivre ces épisodes au moins une fois par semaine pendant trois mois ou plus

Pour avoir un diagnostic officiel d’hyperphagie, les personnes doivent également présenter au moins trois des symptômes suivants :

  1. Ressentir du remords, de l’embarras, de la honte, de la culpabilité ou toute autre émotion négative liée à la compulsion alimentaire
  2. Manger anormalement rapidement ou continuer à manger même après être rassasié, ou sans même se rendre compte de la quantité mangée/de ce que l’on ressent par rapport aux signaux de faim et rassasiement
  3. Manger de grandes quantités de nourriture même sans avoir faim
  4. Manger jusqu’à l’inconfort
  5. Manger seul en raison du sentiment de gêne lié à la quantité de nourriture ingérée
  6. Planifiez votre journée autour de des compulsions alimentaires
  7. Accumuler/cacher de la nourriture dans des endroits cachés

Les causes

Les chercheurs n’ont pas encore identifié la cause exacte de l’hyperphagie boulimique.  Certaines études suggèrent une corrélation entre le trouble et les niveaux de dopamine d’une personne.  (La dopamine peut interférer avec la régulation des rages alimentaires et augmenter le niveau de plaisir lors de la consommation de certains aliments).

D’autres professionnels se concentrent sur les facteurs génétiques et les antécédents familiaux, la santé mentale/émotionnelle et l’environnement. Parmi les causes environnementales et culturelles, les régimes peuvent sans aucun doute déclencher ou exacerber des sentiments de privation qui peuvent à leur tour conduire à des épisodes de compulsion alimentaire comme moyen de compensation pour le corps.

Bien qu’il reste encore beaucoup à apprendre sur l’hyperphagie, l’une des choses les plus importantes à se rappeler, est que ce n’est en aucun cas la faute de la personne qui en souffre.  Il s’agit d’une maladie mentale qui peut toucher n’importe qui, quel que soit son âge, son sexe, son origine ethnique, son statut social et son poids.

Stratégies nutritionnelles pour combattre l’hyperphagie

Le rétablissement de l’hyperphagie est tout à fait possible.  Voici quelques stratégies nutritionnelles les plus efficaces pour combattre l’hyperphagie :

Ne sautez pas de repas

Si votre corps est sous-alimenté pendant la journée, il tentera souvent de compenser en augmentant les compulsions ou l’envie de manger des aliments riches en gras et en sucre le soir afin de compenser pour le manque de nourriture pendant la journée.

Par conséquent, essayez de prendre 3 repas par jour ainsi que des collations entre les repas si nécessaire.  Essayez d’inclure des protéines et des glucides dans chaque repas pour vous assurer qu’ils sont rassasiants. Si vous sentez que vous avez besoin d’idées de repas et de collations qui pourraient être adaptées à vos besoins et à votre réalité, n’hésitez pas à contacter l’une de nos nutritionnistes !

Ne suivez pas de régimes amaigrissants

Les régimes à la mode sont connus pour être restrictifs et amènent également les gens à catégoriser les aliments comme « bons » et « mauvais ».  De ce fait, les aliments dits « mauvais » deviennent les aliments interdits, ce qui les rend encore plus attrayants.  D’un autre côté, les « bons » aliments deviennent obligatoires, ce qui donne l’impression qu’ils sont davantage une corvée à manger.

Assurez-vous plutôt de nourrir votre corps avec des repas bien équilibrés avec des portions adéquates tout au long de la journée.

Misez sur des repas satisfaisants

Manger régulièrement des repas équilibrés peut sans aucun doute vous procurer un sentiment de rassasiement physique. Mais il faut aussi miser sur la satisfaction mentale, c’est-à-dire s’autoriser à manger pour le plaisir. En effet, si vous vous forcez à manger un repas sain mais qui n’est pas satisfaisant pour vos papilles gustatives, vous pourriez graviter davantage vers d’autres aliments plaisirs même si vous vous sentez physiquement rassasié. Cela pourrait être un facteur important expliquant pourquoi vous avez encore faim après avoir mangé.

Si vous n’avez pas encore consulté un professionnel de la santé, faites-le et demandez-lui son aide pour vous aider à créer des repas satisfaisants et adaptés à vos besoins.

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Pratiquez la pleine conscience lorsque vous mangez

Concentrez-vous sur le goût, l’odeur et l’apparence des aliments pendant et après le repas.  De plus, essayez d’observer comment les aliments vous font ressentir.  Vous sentez-vous énergisé, moins stressé et/ou satisfait ?  Ou bien, le repas vous a-t-il fait sentir ballonné, trop rassasié ou anxieux ?  Cela vous a-t-il causé des reflux gastriques ou des brûlures d’estomac ?

Certains peuvent choisir de prendre des notes sur ce qu’ils ont ressenti à ce moment-là dans un journal alimentaire. Par contre, cela ne doit être fait que si c’est conseillé par un professionnel de la santé, car cela peut engendrer beaucoup de culpabilité et de honte si la personne utilise le journal pour scrutiner négativement son apport alimentaire.

Enfin, essayez de minimiser les distractions pendant le repas et pendant un certain temps après.  Cela vous aidera à vous connecter davantage à votre corps. Être en contact avec les sentiments que vous ressentez pendant les repas deviendra plus facile à mesure que vous pratiquerez cela.  Vous serez de plus en plus connecté à votre corps en mangeant. 

Chercher de l’aide professionnelle

L’hyperphagie boulimique est un trouble mental complexe qui a un impact sur la santé physique, psychologique et émotionnelle d’un individu.  Il ne s’agit pas simplement d’un manque de volonté pour arrêter de manger.  Les personnes souffrant d’hyperphagie méritent des soins appropriés et dans la majorité des cas, cela nécessite l’aide d’une équipe multidisciplinaire.

C’est aussi important de se rappeler que le processus de rétablissement est un cheminement avec des hauts et des bas.  Il faudra vous accorder du temps pour rétablir votre relation avec la nourriture et votre corps. S’accorder de l’auto-compassion durant ce processus est un autre élément essentiel.  N’oubliez pas que la guérison est possible et n’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin d’aide !

Les troubles alimentaires sont des troubles mentaux graves pouvant engendrer des symptômes physiques et mentaux graves qui peuvent mettre en danger la santé d’une personne. Il est donc crucial de demander de l’aide, d’autant plus qu’un diagnostic et un traitement tôt peuvent améliorer les chances de guérison. Pour le traitement, une équipe multidisciplinaire composée d’un thérapeute spécialisé en troubles alimentaire, d’un médecin et d’une nutritionniste spécialisée en troubles alimentaires est souvent nécessaire. Cette dernière joue un rôle clé en aidant la personne à rétablir sa relation avec la nourriture et avec son corps. Pour en savoir plus sur le rôle d’un nutritionniste dans la guérison des troubles de l’alimentation, consultez cet article.

De nombreuses personnes souffrant d’un trouble alimentaire peuvent être très anxieuses lorsqu’elles cherchent de l’aide, mais cela est normal et sachez que demander de l’aide demande énormément de courage. Pour vous aider à apaiser vos inquiétudes, sachez que nous offrons un espace sécuritaire où vous pouvez communiquer vos peurs, vos difficultés et votre réalité. Nous vous écoutons avec une approche sans jugement et empathique et vous proposons des recommandations personnalisées pour vous accompagner au mieux pendant votre rétablissement. Voici à quoi vous pouvez vous attendre lors d’une première évaluation avec une diététiste spécialisée dans les troubles alimentaires.

Avant tout, bâtir une relation de confiance avec le client est de la plus haute importance pour nos nutritionnistes pour vous accompagner dans ce cheminement. C’est pourquoi nous planifions généralement un appel découverte gratuit avec vous avant même de prendre un premier rendez-vous pour discuter brièvement de vos objectifs, de vos besoins, de vos difficultés, aborder toutes vos inquiétudes concernant le traitement et expliquer notre approche. De cette façon, nous nous assurons que vous vous sentez à l’aise avec notre approche et que vous êtes en confiance pour prendre un premier rendez-vous avec l’une de nos nutritionnistes spécialisées en troubles alimentaires.

Lors de ce premier rendez-vous, beaucoup de temps est consacré à apprendre à vous connaître. Par exemple, la nutritionniste vous posera des questions sur votre mode de vie : votre environnement à la maison, votre travail/études, votre rapport à l’activité physique (est-ce que c’est trop rigide/uniquement associée à brûler des calories pour contrôler le poids ou utilisée comme méthode compensatoire pour la prise alimentaire).

 

La diététiste spécialisée en troubles alimentaires évaluera également votre état de santé, y compris tous les problèmes médicaux antérieurs et les traitements effectués, les antécédents familiaux, les symptômes existants, qu’ils soient comportementaux, physiques, mentaux et sociaux, qui pourraient être liés au trouble alimentaire ainsi que tout médicament ou supplément que vous prenez.  

De plus, la nutritionniste évaluera votre apport alimentaire et le comparera à vos besoins et fera une évaluation de votre relation avec la nourriture. Par exemple, elle creusera plus profondément pour identifier la présence de restrition, des règles alimentaires, une rigidité à l’égard de la nourriture et les causes profondes d’une relation malsaine avec la nourriture (ex : problèmes d’image corporelle, faible estime de soi, mécanisme de gestion pour l’anxiété, crise d’identité, etc.). 

Dans le même ordre d’idées, la nutritionniste spécialisée en troubles alimentaires évaluera tout historique de régimes qui pourrait encore avoir un impact sur certains comportements ou croyances alimentaires. Par exemple, si vous avez suivi un régime faible en glucides ou un régime kéto, vous pouvez toujours penser que les glucides sont mauvais pour vous et vous restreindre par la suite. Ainsi, si la diététiste identifie ce type de déclencheur cognitif, elle sera en mesure de démystifier tout mythe ou croyance lors des suivis afin de tenter de diminuer et d’éliminer tout comportement restrictif.

Et s’il existe des comportements alimentaires restrictifs, la nutritionniste creusera avec vous pour déterminer vos aliments interdits ou anxiogènes. Cela l’aidera à élaborer un plan de traitement structuré visant à réintroduire progressivement ces mêmes aliments sans que cela génère trop d’anxiété.

En ce qui concerne les personnes souffrant d’hyperphagie boulimique ou de boulimie, la nutritionniste creusera plus avec vous par rapport aux compulsions alimentaires en discutant des déclencheurs potentiels, du contexte dans lequel elles surviennent habituellement, les aliments vers lesquels vous gravitez et de la façon dont vous vous sentez habituellement physiquement et mentalement après et s’il y a présence de méthodes compensatoires.

Et comme un trouble alimentaire va souvent de pair avec une obsession du poids, la diététiste évaluera les pensées et les comportements qui pourraient renforcer une image corporelle négative. Par exemple, la présence de vérifications obsessives au niveau du corps (pesées fréquentes, comportements de contrôle corporel dans le miroir, pincement de certaines parties du corps, etc.) sera évaluée. Dépendamment du client, l’historique du poids peut être discuté, mais si le poids est déclencheur pour vous, le sujet sera évité.

Une fois toutes les informations recueillies, la nutritionniste vous expliquera comment les pensées et comportements liés à votre alimentation et l’image corporelle pourraient avoir un impact négatif sur votre bien-être (mental, social et physique). Elle fera également de la psychoéducation pour vous apprendre comment fonctionne un trouble alimentaire.

 

Après la partie dédiée à l’enseignement, la nutritionniste fixera avec vous des objectifs réalistes pour la séance suivante dans le but ultime de vous aider à rétablir votre relation avec la nourriture et avec votre corps. Parfois, l’objectif pourrait être de prendre davantage conscience du trouble de l’alimentation et d’essayer de s’en dissocier. Parfois, les recommandations pourraient consister à lâcher prise de certains comportements de vérification du corps ou nous pouvons également travailler à augmenter graduellement l’apport alimentaire ou à normaliser certains aliments interdits. Quels que soient les objectifs que nous nous fixerons ensemble, ils seront certainement individualisés selon vos besoins afin qu’ils soient réalisables. De plus, lors de la détermination des objectifs, nous essayons toujours d’utiliser une approche collaborative afin que les changements soient le moins stressants pour vous. Par exemple, l’augmentation de l’apport alimentaire est un objectif, la nutritionniste discutera de l’aliment le moins anxiogène par lequel commencer ainsi que la portion que vous vous sentirez à l’aise de manger.

Tout au long de ce premier rendez-vous avec votre nutritionniste spécialisé dans les troubles de l’alimentation, vous êtes encouragé à exprimer vos inquiétudes, vos craintes et vos questions concernant le plan de traitement et l’approche. Les recommandations seront adaptées à vous et si elles sont trop anxiogènes, elles seront ajustées. Sachez également que toutes les informations que vous partagez avec nous restent confidentielles et ne peuvent être partagées qu’avec votre consentement, sauf menace immédiate pour votre santé.

La guérison d’un trouble de l’alimentation est un voyage, souvent rempli de hauts et de bas et, par conséquent, des séances de suivi sont nécessaires. Pour les séances à venir, le diététiste spécialisé dans les troubles de l’alimentation vous présentera probablement un plan de traitement pour vous faire savoir sur quoi vous pouvez vous attendre à travailler lors des suivis. Les objectifs des suivis sont de vous offrir un soutien continu et grâce à une communication régulière avec votre nutritionniste, le plan de traitement peut être ajusté pour mieux répondre à vos besoins changeants et à votre réalité. La fréquence des suivis sera également adaptée à vos besoins et pourra être discutée lors du premier rendez-vous avec votre nutritionniste en troubles alimentaires.

Prendre un premier rendez-vous pour un rétablissement d’un trouble de l’alimentation est sans aucun doute difficile, mais tendre la main est un premier pas courageux vers la guérison et la reconquête de votre vie. De plus, nous pouvons vous assurer que nous avons déployé beaucoup d’efforts lors du premier rendez-vous pour établir un climat de confiance afin que vous puissiez plus facilement parler de vos difficultés. Alors n’hésitez pas, appelez-nous pour que nous puissions discuter et voir comment notre nutritionniste peut vous aider avec votre trouble alimentaire. 

 

Les troubles de l’alimentation sont des maladies mentales graves qui peuvent avoir plusieurs effets néfastes sur le bien-être physique, mental et social d’un individu. En effet, si elles ne sont pas traitées, elles peuvent être fatales dans certains cas. Par exemple, l’anorexie mentale présente le taux de mortalité le plus élevé de tous les troubles psychiatriques, avec environ 5 % des patients diagnostiqués qui décèdent dans la fenêtre des 4 ans suivant le diagnostic. Par conséquent, des mesures rapides sont nécessaires pour diagnostiquer les individus lorsque des signes et symptômes avant-coureurs commencent à apparaître. 

Cependant, certains mythes courants sur les troubles alimentaires rendent cela difficile pour les individus de demander de l’aide ou pour leurs proches de reconnaître les signes avant-coureurs. D’où l’importance de démystifier ces mythes.

 

Mythe : les troubles de l’alimentation ne sont qu’une question d’alimentation et d’image corporelle

Une peur intense de prendre du poids entraînant la nécessité d’exercer un contrôle excessif sur la nourriture, peut certainement être un déclencheur de troubles de l’alimentation. Cependant, les racines du trouble alimentaire vont  au-delà de la nourriture et de l’image corporelle. Ce sont des troubles complexes déclenchés par de multiples facteurs : psychologiques, génétiques et environnementaux.

Par exemple, si une personne ressent beaucoup d’anxiété, le trouble alimentaire pourrait être utilisé comme mécanisme pour gérer cette émotion et lui donner un sentiment de contrôle pour le rassurer. Dans d’autres cas, l’individu peut également souffrir d’une faible estime de soi et peut utiliser la nourriture pour contrôler son poids et sa forme corporelle dans le but d’augmenter son estime de soi et sa valeur. 

Par conséquent, pour le traitement d’un trouble alimentaire, il est important de creuser en profondeur pour identifier la racine du problème et résoudre les déclencheurs sous-jacents. Ce n’est certainement pas aussi simple que de devoir se forcer à manger en cas de comportements alimentaires restrictifs ou d’avoir plus de volonté pour arrêter de manger lors des compulsions alimentaires.

 

Mythe : les troubles alimentaires affectent seulement les filles et les femmes

Les troubles de l’alimentation ne discriminent certainement pas selon le sexe et peuvent affecter n’importe qui. En fait, des recherches ont montré qu’environ 25 % des personnes souffrant d’anorexie et de boulimie sont des hommes

C’est important de comprendre que les hommes sont également soumis à la pression sociétale de se conformer à une norme spécifique d’image corporelle, à savoir celle d’être tonique et musclé, et pourraient développer des troubles alimentaires dans le but d’atteindre ces normes. Cependant, en raison de la stigmatisation selon laquelle un trouble alimentaire est une condition médicale « féminine », les garçons et les hommes peuvent trouver cela difficile de demander de l’aide car ils ont peur d’être perçus comme trop faibles ou vulnérables ou parce qu’ils ne répondent simplement pas aux critères diagnostiques. 

Les troubles alimentaires les plus courants chez les hommes comprennent : la bigorexie (l’obsession de gagner de la masse musculaire entrainant un surentrainement, des comportements alimentaires obsessifs et restrictifs et l’utilisation de suppléments), l’anorexie, la boulimie et l’hyperphagie boulimique.

 

Mythe : Il faut être en sous-poids pour souffrir d’un trouble alimentaire

Bien que le poids puisse être un symptôme commun observé chez les personnes souffrant de troubles de l’alimentation, il est important de noter qu’il ne peut pas être utilisé comme outil de diagnostic comme le décrit le DSM-V, l’ouvrage de référence sur l’ensemble des diagnostics et critères des maladies psychiatriques et des troubles mentaux.

Par exemple, certaines personnes souffrant d’anorexie pourraient perdre du poids tout en restant dans la rangée « normale » de leur IMC. De plus, pour les personnes souffrant de boulimie, elles peuvent également sembler avoir un poids « santé » grâce à des méthodes compensatoires. Et pourtant, malgré que le poids puisse sembler « normal », les complications médicales et psychologiques peuvent être tout autant néfastes que chez une personne qui est en dessous du poids santé. 

Ainsi, il est important de ne pas se fier sur le poids comme critère de diagnostic parce que les effets du trouble alimentaire sur le poids peuvent se manifester de différentes façons chez différentes personnes. 

Au lieu du poids, il existe d’autres signes et symptômes physiques, psychologiques et comportementaux plus précis auxquels il faut prêter attention. En voici quelques exemples : fatigue, étourdissements, règles irrégulières ou perte de règles, diminution des signes vitaux (fréquence cardiaque et tension artérielle), anxiété et culpabilité autour de la nourriture, pensées obsessives à propose de l’image corporelle, isolement accru, etc.

 

Mythe : Les troubles alimentaires n’apparaissent qu’à l’adolescence

Bien que les troubles alimentaires se développent souvent à l’adolescence car il s’agit d’une période vulnérable marquée par des changements physiques, émotionnels et sociaux, les personnes de tous âges (enfants et adultes inclus) peuvent commencer à souffrir d’un trouble de l’alimentation à n’importe quelle période de leur vie. Par exemple, la neophobie alimentaire  se développe généralement pendant l’enfance. 

De plus, des enfants aussi jeunes que 5 ou 6 ans peuvent souffrir d’anorexie ou de boulimie. En fait, des études ont démontré que les enfants pouvaient être conscient de différents types de corps (gros et mince) dès l’âge de 3 ans. Il est donc fortement conseillé d’être prudent lorsqu’on parle d’alimentation et d’image corporelle, même lorsque les enfants sont jeunes. 

D’un autre côté, l’apparition de troubles alimentaire pourrait également survenir plus tard dans la vie chez l’adulte. Par exemple, certains événements entraînant des changements corporels tels que la grossesse, le post-partum ou la ménopause pourraient engendrer une relation malsaine avec la nourriture et le corps.

 

Mythe : La guérison des troubles alimentaires n’est pas possible

Même si le chemin vers la guérison peut sembler long et semé d’embûches, il est tout à fait possible de guérir d’un trouble alimentaire ! Pour maximiser les chances de guérison, une équipe multidisciplinaire est recommandée. Les professionnels de la santé de cette équipe devraient être composés d’un médecin pour surveiller les signes vitaux et le poids, d’une nutritionniste spécialisée dans les troubles de l’alimentation pour aider l’individu à rencontrer ses besoins nutritionnels et travailler les interdits alimentaires, ainsi que d’un psychologue pour aborder les problèmes sous-jacents tels que le l’image corporelle, l’anxiété, la faible estime de soi, etc.

La détection précoce et la prévention des troubles alimentaires sont essentielles. C’est pourquoi il est important de briser tous les mythes entourant les troubles alimentaires et de se rappeler qu’ils peuvent toucher des individus de tout âge, sexe et poids. Il convient aussi de se rappeler que les troubles alimentaires ne sont pas seulement une question d’alimentation et d’image corporelle et que le rétablissement est possible ! 

Si vous reconnaissez certains signes et symptômes reliés à un trouble alimentaire chez vous-même ou chez un proche, mais que vous ne savez pas par où commencer pour demander de l’aide, vous pouvez appeler la ligne d’assistance NEDIC  ou la ligne d’assistance ANEB. Ce sont des organisations à but non lucratif qui offrent une ligne téléphonique gratuite et confidentielle pour vous offrir du support. 

Et bien sûr, vous pouvez aussi contacter l’une de nos diététistes spécialisées dans les troubles de l’alimentation. Lors de nos consultations individuelles, nous vous offrons un espace sans jugement rempli d’empathie où vous pourrez partager vos difficultés par rapport à l’alimentation et votre corps. Nous vous  donnerons des recommandations individualisées pour vous aider à rétablir votre relation avec la nourriture en utilisant une approche de petits pas car nous sommes conscients qu’il peut être assez anxiogène de lâcher le contrôle sur la nourriture. Et si vous souhaitez nous contacter pour un appel découverte avant de prendre rendez-vous, n’hésitez pas à nous rejoindre. Nous prendrons volontiers du temps avec vous pour discuter de vos besoins, vous expliquer notre approche et pour s’assurer qu’une de nos nutritionnistes soit le bon match pour vous. Nous sommes là pour vous aider, alors n’hésitez pas à nous contacter !

 

Nous sommes là pour vous aider!

 

Les troubles de l’alimentation sont des désordres mentaux complexes potentiellement mortels qui se caractérisent généralement par une préoccupation excessive au niveau de l’image corporelle et la nourriture. Voici les types de troubles de l’alimentation les plus courants :

Anorexie nerveuse : généralement caractérisée par une sous-alimentation, souvent par peur de prendre du poids.

L’hyperphagie boulimique : généralement caractérisée par des épisodes de compulsions alimentaires sans utilisation de méthodes compensatoires (contrairement à la boulimie)

Boulimie nerveuse : généralement caractérisée par des épisodes répétés de perte de contrôle avec la nourriture et accompagnée de méthodes compensatoires, telles que l’utilisation de laxatifs, les purges ou l’exercice excessif.

Chaque trouble alimentaire comporte son lot de défis et sont assez complexes, mais ils peuvent tous avoir des effets néfastes sur le bien-être physique, psychologique et social d’un individu.

De ce fait, le plus tôt le diagnostic est fait, les meilleures chances d’optimiser la guérison à travers le traitement. Il est donc important de pouvoir reconnaître les signes avant-coureurs d’un trouble alimentaire afin de demander l’aide appropriée d’un professionnel.

Signes et symptoms physiques

– Fatigue, faiblesse et étourdissements surtout en se levant ou en se déplaçant

– Ralentissement ou irrégularité de la fréquence cardiaque, de la fréquence respiratoire et de la tension artérielle

– Difficultés à dormir ou insomnie

– Symptômes gastro-intestinaux tels que ballonnements, des crampes abdominales et de la constipation

– Règles irrégulières ou absence de règles

– Diminution de la température corporelle entraînant une sensation de froid fréquente et par conséquent, l’individu peut développer le lanugo qui est le développement de poils sur certaines parties du corps (bras, visage et dos)

– Enflure des glandes parotides (zone située juste en dessous et devant chaque oreille.) à cause des purges à répétition

– Problèmes dentaires tels que caries et érosion de l’émail si l’individu a recours à des vomissements

– Il peut y avoir des variations soudaines du poids, mais il est important de noter que le poids n’est plus un critère diagnostique des troubles de l’alimentation

 

Signes et symptômes psychologiques

– Sautes d’humeur, irritabilité, manque de concentration, isolement

– Obsession par rapport aux choix alimentaires, les calories, les portions menant à de l’anxiété et la culpabilité alimentaire

– Peur intense de prendre du poids

– Dysmorphie corporelle : perception d’être en surpoids ou gros même si l’individu ne l’est pas ou est même en dessous de son poids santé

 

Signes et symptômes comportementaux

– Une analyse obsessionnelle des étiquettes nutritionnelles des aliments ou des valeurs nutritives des aliments sur des applications ou internet

– Calcul obsessionnel des calories et des portions

– Épisodes de compulsions alimentaires

– Comportements de vérification du corps dans le miroir, se peser de manière obsessionnelle ou pincer certaines parties du corps

– Manger en cachette et avoir peur de manger devant les autres personnes

– Développement soudain de rituels alimentaires comme découper les aliments en petits morceaux, mâcher excessivement et manger les aliments dans un ordre précis : par exemple, les légumes doivent toujours être mangés en premier

– Devoir toujours aller aux toilettes après les repas

– Faire de l’exercice de manière excessive et être très rigide sur la fréquence, la durée, l’intensité et les calories brûlées pendant l’activité physique

Il est important de noter que toutes les personnes souffrant d’un trouble de l’alimentation ne présenteront pas tous les symptômes ci-dessus et que ces derniers ne constituent pas des critères diagnostiques pour les troubles de l’alimentation. Par contre, ces symptômes peuvent être des drapeaux rouges pour demander l’aide d’un professionnel.

Manifester son inquiétude auprès d’une personne que vous suspectez souffrir d’un trouble alimentaires basé sur les symptômes observés, est sans aucun doute un sujet très délicat à aborder. Pour faciliter la conversation, parlez au « Je » au lieu du « Tu » pour éviter tout ton accusateur. La voix du trouble de l’alimentation est déjà constamment présente dans la tête de l’individu et il n’a certainement pas besoin de se sentir blâmé ou critiqué. Cela pourrait le mettre davantage sur la défensive. Par exemple, plutôt que de dire : « Tu souffres d’un trouble alimentaire et tu dois manger plus », essayez de dire « J’ai peur pour ta santé de te voir sauter des repas si souvent ».

Votre proche pourrait être en déni ou refuser catégoriquement de demander ou reçevoir de l’aide pour le trouble alimentaire. Essayez cependant de rester calme, empathique et continuez à l’écouter sans jugement. Parfois, la personne peut simplement avoir peur de demander de l’aide ou ne pas savoir où obtenir de l’aide. Un bon point de départ pour les ressources pourrait être les lignes d’assistance gratuites offertes par certains organismes tels que NEDIC ou ANEB où les individus peuvent parler de leurs difficultés par téléphone, texto ou courriel.

 

Et si vous ou votre proche êtes prêt à faire le premier pas pour demander de l’aide d’une nutritionniste spécialisée dans les troubles de l’alimentation, nous sommes là pour vous accompagner. Veuillez nous contacter pour voir comment nous pouvons vous aider !