À l’approche du temps des fêtes, cette période peut être une source de stress. Pour celles et ceux qui entretiennent une relation complexe avec la nourriture et leur corps, les réunions de famille, les repas copieux et le temps passé à l’intérieur en raison du froid peuvent déclencher des pertes de contrôle, des pensées intrusives concernant l’image corporelle et de l’anxiété et de la culpabilité alimentaire.

Si vous vous reconnaissez, sachez que tous ces sentiments sont parfaitement normaux et valides. Vous n’êtes pas seul(e) !

Les fêtes peuvent être à la fois belles, chaotiques, nostalgiques, stressantes et angoissantes. Et lorsque l’on essaie de rétablir sa relation avec la nourriture, ce mélange peut s’avérer encore plus intense.

Ce guide vous propose des conseils et des astuces pour mieux gérer votre alimentation pendant les fêtes, qu’il s’agisse des difficultés au niveau des compulsions alimentaires reliées aux émotions ou de culpabilité liée à la nourriture, tout en vous encourageant à être bienveillant(e) envers vous-même pour vous sentir mieux physiquement, mentalement et émotionnellement.

1. Petit rappel : les repas des fêtes sont faits pour être différents.

Les fêtes de fin d’année au travail, les repas entre amis et les réunions de famille pour Noël et le Nouvel An causent indéniablement un chamboulement au niveau de vos habitudes alimentaires. Les repas sont souvent plus riches en calories, en gras et en sucre.  De plus, les journées plus courtes et les rassemblements par un temps glacial à Montréal peuvent nous inciter à manger nos émotions davantage. Si vous avez des règles alimentaires ou si vous craignez de trop manger, cela peut être particulièrement difficile à gérer.

Pour vous aider à gérer la culpabilité alimentaire, l’anxiété et à être plus à l’écoute des signaux de votre corps, essayez de vous rappeler quelques points essentiels :

  • L’alimentation remplit de nombreuses fonctions, et pas seulement celle de nous apporter des nutriments. Entre autres, la nourriture nous réconforte, nous unit et nous permet de célébrer nos traditions.
  • Quelques repas festifs n’auront pas d’impact sur votre santé ni sur votre poids. Il est important de relativiser : cela représente peut-être 4 ou 5 repas festifs sur au moins 90 repas par mois (en supposant que vous preniez au moins 3 repas par jour), ce qui représente 5% du toute votre alimentation sur une période d’un mois. Pourquoi ne pas focuser sur les 95% du temps où vous mangez des repas nutritifs.
  • En étant à l’écoute de notre corps, celui-ci s’adapte naturellement quand vous mangez des repas plus copieux. Votre corps est très intelligent. Par exemple, vous pourriez avoir moins faim les jours suivants et vos envies pourraient être différentes : vous pourriez avoir naturellement envie de repas plus légers.

2. Évitez de catégoriser les aliments comme « bons » et « mauvais »

Catégoriser les aliments en bons et mauvais rendra les « bons » aliments une corvée à manger et, par conséquent, les consommer deviendra une punition. À l’inverse, les « mauvais » seront mis sur un piédestal et vous serez tenté de les consommer simplement parce qu’ils deviennent le fruit défendu. Cela pourrait déclencher des cycles de restriction et des pertes de contrôle alimentaire, ainsi qu’un sentiment de culpabilité alimentaire.

Oui, il est indéniable que certains aliments sont plus nutritifs que d’autres. Mais encore une fois, votre corps est intelligent. Si vous vous autorisez à manger de tout et que vous êtes à l’écoute de vos besoins, vous constaterez que la plupart du temps, vous vous tournerez naturellement vers les aliments plus nutritifs, car ils vous aident à vous sentir mieux physiquement.

Ainsi, essayez de prendre vos repas et collations au besoin, avant les gros repas. Cela vous évitera d’avoir trop faim et réduira le risque de perdre le contrôle avec la nourriture. Mettez de côté la restriction et essayez plutôt de savourer votre repas sans culpabilité, en profitant pleinement de ce moment avec vos proches.

3. Composez une assiette nourrissante et satisfaisante

Devant une table remplie de plats variés, il nous arrive souvent de nous servir mécaniquement. Parfois, il se peut par contre, que malgré le fait que vous raffolez moins de certains plats, vous vous portionnez votre assiette de façon auto-pilote.

Essayez de pratiquer une alimentation consciente. Voici quelques questions à vous poser pour être à l’écoute de votre corps au moment de préparer votre assiette :

  • De quels plats ai-je envie de goûter ?
  • Quels aliments me font du bien et me procurent un sentiment de réconfort et de connexion ?
  • Ai-je faim en ce moment ?
  • Comment est-ce que je souhaite me sentir après avoir mangé ? Est-ce que ça vaut la peine de continuer à manger en sachant que je serai trop rassasié(e) ?
  • Pourrai-je en reprendre plus tard, quand j’aurai plus de place dans mon estomac ?

N’oubliez pas, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Un repas équilibré pendant les fêtes est basé sur les signaux et les besoins de votre corps.

Évitez de comparer votre assiette à celle des autres en termes de quantité et de qualité. Chaque personne a des préférences et besoins différents !

De plus, si vous misez davantage sur la satisfaction, vous serez peut-être surpris de constater que vous serez plus à l’écoute de vos signaux de rassasiement.  

4. Mettez vos limites à propos des discussions sur le corps et les régimes

Pendant les fêtes, les commentaires sur la nourriture et l’image corporelle sont fréquents. Souvent bien intentionnés, ces commentaires peuvent en réalité nuire à votre relation avec la nourriture et votre corps.

Par exemple :

  • « Il y a beaucoup de nourriture dans ton assiette ! Tu vas réussir à tout finir ? »
  • « Je vais devoir faire un régime après ce repas. »
  • « Il faudra que j’aille au gym demain pour brûler les calories en trop. »

Ce genre de commentaires ne fait qu’alimenter le cercle vicieux restriction-compulsion alimentaire-culpabilité.

Pour poser des limites et vous protéger, vous pouvez répondre :

  • « D’habitude, je ne parle pas de régime ni d’image corporelle. Pouvons-nous changer de sujet ? »

  • « Je suis à l’écoute de mon corps et je respecte ses signaux. »

  • « La nourriture, c’est bien plus que des calories. Profitons aussi du plaisir de manger et de partager un bon repas ensemble. »

5. Identifiez vos déclencheurs et outils pour les gérer

Pendant les fêtes, de nombreux facteurs peuvent être des déclencheurs pour manger nos émotions et perdre le contrôle. Essayez d’identifier les principaux déclencheurs et dressez une liste des différentes stratégies d’adaptation ou limites que vous pouvez mettre en place pour mieux gérer ces déclencheurs.

Voici quelques exemples :

  • Déclencheur : certains aliments anxiogènes, comme les entrées, les plats riches, les desserts, le chocolat, etc. qui sont associés à une peur de perdre le contrôle.

Mécanisme d’adaptation: demandez à vos proches ce qu’ils prévoient de servir. Assurez-vous qu’il y ait des aliments rassurants et respectez vos limites si vous ne parvenez pas à manger les aliments qui vous angoissent. Vous pouvez aussi apporter un plat que vous vous sentez plus confortable de manger

  • Déclencheur : commentaires désagréables de la famille sur l’alimentation et l’image corporelle

Mécanisme d’adaptation : avoir un membre de la famille à qui parler ou un ami à qui envoyer des textos pour obtenir du soutien.

Vous préparez à l’avance peut faire toute la différence.

Alors que beaucoup de personnes de votre entourage attendent avec impatience les fêtes de fin d’année, il est tout à fait normal que vous les redoutiez si l’alimentation et votre image corporelle sont source de stress. Vous méritez des fêtes paisibles et sereines qui répondent à tous vos besoins émotionnels, mentaux et physiques.

Si vous avez besoin de soutien pour vous aider à gérer vos difficultés liées à l’alimentation et  votre image corporelle, n’hésitez pas à contacter une diététiste, un thérapeute ou une personne de confiance de votre entourage. La ligne d’écoute d’ANEB est une excellente ressource gratuite : 

Demander de l’aide est un signe de courage et peut faire toute la différence. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez discuter et voir comment nous pouvons vous aider : 

 Vous n’êtes pas seul(e).

 

Si vous luttez contre l’hyperphagie, on vous a probablement déjà dit que la solution était de suivre un régime, de restreindre vos calories ou d’éliminer certains aliments. Cependant, les recherches démontrent constamment que les régimes ont souvent pour effet d’aggraver l’hyperphagie plutôt que de l’améliorer. Chez Nutrivie Santé, nous croyons en une approche différente — une approche qui répare votre relation avec la nourriture sans le cycle nocif de restriction et de privation.

Pourquoi les régimes aggravent l’hyperphagie

Peut-on arrêter l’hyperphagie sans régime ? Absolument. Les études démontrent que les approches restrictives aggravent souvent l’hyperphagie au lieu de la réduire. Voici la science derrière cet effet pervers :

Lorsque vous réduisez sévèrement vos calories ou que vous éliminez des groupes d’aliments entiers, votre corps interprète cela comme une menace. Biologiquement, vos hormones de la faim augmentent, votre métabolisme ralentit et votre cerveau devient obsédé par les aliments « interdits ». Cela crée la tempête parfaite, sur le plan biologique et psychologique, pour déclencher des épisodes d’hyperphagie.

Le cycle de l’hyperphagie suit généralement ce schéma : une image corporelle négative entraîne un régime extrême, qui devient insoutenable et déclenche de fortes envies, menant à des épisodes d’hyperphagie. Ce cycle se répète ensuite, laissant souvent les personnes se sentir encore plus hors de contrôle qu’au départ. Briser ce cycle nécessite d’abandonner les approches restrictives et de se concentrer sur des stratégies durables et nourrissantes.

Les causes profondes de l’hyperphagie au-delà de l’alimentation

Comprendre l’hyperphagie exige de regarder au-delà de ce qui se trouve dans votre assiette. La recherche a identifié plusieurs facteurs clés qui contribuent à la suralimentation compulsive :

Les expériences passées de régimes préparent le terrain à l’hyperphagie. Chaque tentative de régime échouée peut endommager votre relation avec la nourriture et votre confiance dans vos signaux naturels de faim et de satiété.

La valeur personnelle liée au poids est un autre facteur majeur. Lorsque votre valeur en tant que personne se résume au chiffre sur la balance, cela crée une pression énorme qui mène souvent à des comportements alimentaires malsains.

Les déclencheurs émotionnels jouent un rôle important. De forts liens ont été établis entre l’hyperphagie et la dépression, l’anxiété et un stress élevé. Utiliser la nourriture comme mécanisme d’adaptation lorsque vous êtes dépassé ou triste est totalement humain et normal. Toutefois, lorsqu’une personne a déjà une relation malsaine avec la nourriture, les « aliments interdits » sont mis sur un piédestal et risquent d’être utilisés plus souvent comme stratégie de réconfort.

14 stratégies fondées sur des données probantes pour arrêter l’hyperphagie sans régime

1. Oubliez les régimes à la mode et l’alimentation restrictive

Les méthodes trop restrictives déclenchent souvent des épisodes d’hyperphagie. La recherche montre que jeûner ou s’abstenir de certains aliments augmente les envies et le risque de suralimentation. Au lieu d’éliminer des groupes alimentaires entiers ou de réduire drastiquement les calories, concentrez-vous sur des améliorations durables et leurs effets sur votre bien-être plutôt que sur votre taille.

2. Ne sautez jamais de repas

Sauter des repas contribue à des envies intenses et augmente considérablement le risque de suralimentation. Les études démontrent que manger un seul repas copieux par jour augmente la glycémie et l’hormone de la faim, la ghréline, plus que de manger trois repas réguliers. Suivre un horaire alimentaire régulier diminue la fréquence des épisodes d’hyperphagie. Établissez un horaire et tenez-vous-y autant que possible.

3. Assurez-vous d’avoir des glucides et des fibres à chaque repas

Supprimer les glucides à chaque repas ne fera que vous donner faim plus rapidement et augmentera les envies de sucre plus tard dans la journée. Au lieu de cela, intégrez des glucides et des fibres à chaque repas, et même aux collations si nécessaire. Un apport élevé en fibres aide à réduire les envies, l’appétit et la consommation globale de nourriture. Incluez des aliments riches en fibres comme les fruits, les légumes, les légumineuses et les grains entiers pour maintenir la satiété.

4. Incluez des protéines à chaque repas

Les aliments riches en protéines aident à contrôler l’appétit et à prolonger la sensation de satiété. La recherche montre qu’augmenter l’apport en protéines de 15 % à 30 % des calories entraîne une réduction significative du poids corporel et une diminution de l’apport calorique quotidien. Intégrez au moins une source de protéines — viande, œufs, noix, graines ou légumineuses — à chaque repas.

5. Pratiquez l’alimentation consciente chaque jour

L’alimentation consciente consiste à écouter votre corps et à prêter attention à vos sensations au moment présent. Cela vous aide à reconnaître le moment où vous n’avez plus faim et à ajuster votre consommation. Les études montrent que la méditation de pleine conscience diminue les épisodes d’hyperphagie et de grignotage émotionnel.

6. Intégrez le yoga et le mouvement

Le yoga combine respiration, postures et méditation pour réduire le stress et favoriser la détente. Même quelques minutes par jour à la maison peuvent être bénéfiques.

8. Optimisez votre horaire de sommeil

Le sommeil influence directement la faim et la régulation de l’appétit. Les personnes souffrant d’hyperphagie rapportent souvent plus de symptômes d’insomnie. Dormez 7 à 8 heures par nuit pour favoriser un bon équilibre hormonal.

9. Restez actif physiquement

L’activité physique régulière aide à prévenir les épisodes d’hyperphagie. Choisissez une activité que vous aimez : marche, natation, vélo…

10. Planifiez stratégiquement vos repas

Planifier à l’avance vous assure d’avoir les ingrédients nécessaires pour préparer des repas nourrissants toute la semaine.

11. Tenez un journal alimentaire et émotionnel (si cela vous convient)

Un journal peut vous aider à identifier vos déclencheurs émotionnels et alimentaires, mais n’est pas adapté à tout le monde.

12. Entourez-vous d’un réseau de soutien solide

Un soutien social fiable réduit le stress et le recours à la nourriture comme mécanisme de gestion émotionnelle.

Le processus de rétablissement : à quoi s’attendre

Combien de temps faut-il pour arrêter l’hyperphagie sans régime ? Le rétablissement est un processus, pas une destination. Certaines personnes remarquent des améliorations en quelques semaines, mais un rétablissement complet prend souvent des mois, voire des années.

Soyez patient et compatissant envers vous-même

Les rechutes font partie du processus. Voyez-les comme une occasion d’apprentissage.

Rappelez-vous que la perfection n’est pas l’objectif

L’important, c’est le progrès, pas la perfection.

Ne restez pas seul

L’hyperphagie est une condition sérieuse qui bénéficie souvent d’un accompagnement professionnel.

Quand chercher de l’aide professionnelle

Il est important de consulter si :

– Les épisodes se produisent plusieurs fois par semaine

– Vous perdez tout contrôle autour de la nourriture

– Vous utilisez la nourriture comme principal outil de gestion émotionnelle

– Vous évitez les situations sociales impliquant de la nourriture

– Vous présentez des symptômes de dépression ou d’anxiété

Une autre voie possible

Arrêter l’hyperphagie sans régime exige patience, bienveillance et, souvent, un soutien professionnel. Votre valeur ne dépend pas de ce que vous mangez ou de votre poids. Vous méritez une relation saine et joyeuse avec la nourriture.

Si vous souhaitez briser le cycle restriction-hyperphagie et retrouver une liberté alimentaire durable, contactez notre équipe. Le rétablissement est possible, et vous n’êtes pas seul.

Définition de la néophobie alimentaire


La néophobie alimentaire est un trouble alimentaire caractérisé par l’évitement et/ou la restriction d’un grand nombre d’aliments, entraînant une consommation limitée en variété et en quantité. Il a été récemment ajouté au DSM-5 pour remplacer et élargir l’ancien diagnostic de trouble alimentaire chez le nourrisson et la petite enfance. Bien qu’il soit plus courant chez les enfants et les adolescents, la néophobie alimentaire peut affecter des personnes de tout âge, genre ou milieu. Souvent confondu avec le “mangeur difficile”, il passe fréquemment inaperçu.

Malgré le peu de recherches effectuées, la prévalence de ce trouble est estimée entre 0,5 % et 5 % de la population générale. Aujourd’hui, nous explorerons plus en détail la néophobie alimentaire , les signes à surveiller et les étapes pour le surmonter.

Causes
Contrairement à d’autres troubles alimentaires, les personnes atteintes de néophobie alimentaire ne restreignent généralement pas leur consommation alimentaire pour des raisons liées à l’image corporelle. Les déclencheurs de la néophobie alimentaire peuvent inclure un manque d’intérêt pour la nourriture et des sensibilités sensorielles qui provoquent de fortes aversions au goût, à la texture, à l’odeur de certains aliments. Un traumatisme passé lié à certains aliments, comme une maladie ou un étouffement, peut également être en cause.

Signes avant-coureurs et conséquences de la néophobie alimentaire
Les personnes atteintes de la néophobie alimentaire peuvent rencontrer de graves conséquences physiques et psychologiques :

  • Manque d’appétit et d’intérêt pour la nourriture
  • Anxiété lors de l’exposition à des aliments anxiogènes
  • Perte de poids
  • Retard de croissance chez les enfants et adolescents
  • Évitement de certains aliments (odeur, goût, couleur, texture, etc.)
  • Nausées ou vomissements fréquents en présence de certains aliments
  • Peur de manger à cause du risque d’étouffement et/ou de vomissement
  • Carences nutritionnelles, y compris anémie et déficiences en vitamines B et C
  • Fatigue, étourdissements, difficulté à se concentrer, sensation de froid permanente
  • Problèmes gastro-intestinaux comme ballonnements et constipation
  • Déséquilibres électrolytiques engendrant des battements cardiaques irréguliers, une pression artérielle basse, et des problèmes rénaux
  • Anxiété sociale, notamment lors de repas
  • Faible estime de soi et dépression
  • Une faible ingestion d’aliments due à une alimentation sélective peut aussi engendrer un cycle menstruel irrégulier ou à l’arrêt des règles.

Étapes pour surmonter la néophobie alimentaire
Le diagnostic précoce de la néophobie alimentaire est crucial pour la réussite du traitement. L’objectif est de rencontrer les besoins nutritionnels de la personne tout en réduisant l’anxiété liée à la nourriture.

Traitement
Le traitement varie selon la personne, en fonction des causes spécifiques du trouble. Respecter le rythme auquel la personne souhaite essayer de nouveaux aliments est capital. Forcer l’individu à manger des aliments spécifiques n’aura pas d’effet positif et pourrait même avoir un effet contraire. 

Le traitement pour la néophobie alimentaire peut nécessiter une équipe multidisciplinaire, car des aspects mentaux, médicaux et nutritionnels sont en jeu. Au sein de cette équipe, un médecin traitera en priorité les problèmes de poids, de signes vitaux et de carences nutritionnelles. Un psychologue/thérapeute spécialisé dans les troubles du comportement alimentaire et un nutritionniste, également spécialisé dans ces troubles, seront également impliqués dans le traitement.

Ils détermineront l’approche la plus adaptée à chaque personne, et ces interventions pourront inclure :

Les approches peuvent inclure :

  • La Thérapie Cognitivo-Comportementale adaptée pour la néophobie alimentaire

Le but de cette approche est de creuser en profondeur pour identifier les croyances et les pensées  associées aux aliments qui provoquent la peur et en les remplaçant par des pensées moins anxiogènes.

  • La Thérapie Familiale pour enseigner des stratégies de soutien et de planification des repas.

Cette approche apprend à la famille comment soutenir au mieux la personne atteinte de néophobie alimentaire. Des stratégies de planification des repas peuvent être discutées afin de réduire le stress lié à l’imprévisibilité des repas non planifiés. Il peut également être utile de discuter de la manière de proposer des repas dans un environnement alimentaire positif et calme.

  • L’Exposition Graduelle aux aliments 

L’exposition alimentaire peut se faire progressivement, en commençant par les aliments les moins anxiogènes et en se concentrant sur un seul aliment à la fois afin de réduire l’anxiété. L’approche se fait au rythme de l’individu, sans pression. À mesure que la peur et l’anxiété associé à cet aliment diminue, il pourra passer à un autre aliment.

  • Travailler les difficultés au niveau des sensibilités sensorielles 

Il est primordial de bien comprendre le trouble afin de ne pas minimiser les difficultés des personnes qui en souffrent. Cela ne ferait que les empêcher de vouloir volontairement s’exposer à des nouveaux aliments. Surmonter la néophobie alimentaire est possible avec un accompagnement et les soins appropriés.

Chez NutriVie Santé, nos nutritionnistes spécialisés en néophobie alimentaire vous aideront ou votre proche à développer une relation plus saine avec la nourriture. Nous commençons par favoriser la compréhension du trouble avant de travailler à la satisfaction des besoins nutritionnels, la restauration du poids, et potentiellement l’introduction progressive de nouveaux aliments. Nous fournissons également aux parents les outils nécessaires pour soutenir au mieux leur enfant.

Cela commence par vous aider à mieux comprendre le trouble alimentaire. Nous travaillerons ensuite avec vous pour vous aider à répondre à vos besoins nutritionnels, d’abord avec des aliments que vous vous sentez confortables de manger et à stabiliser et maintenir un poids santé si nécessaire. Si la personne est prête à explorer de nouveaux aliments, la nutritionniste utilisera la thérapie d’exposition pour l’aider à essayer de nouveaux aliments à son rythme et de manière la moins anxiogène possible.

Nos nutritionnistes spécialisés dans les troubles alimentaires fournissent également aux parents les outils et les conseils appropriés pour les aider à gérer les situations problématiques comme les repas. Ainsi, chaque parent peut mieux accompagner son enfant en diminuant la pression d’essayer de nouveaux aliments, ce qui pourraient aggraver le problème. Que ce soit pour vous-même ou pour un proche, le rétablissement d’un trouble alimentaire est possible.

Nos nutritionnistes spécialisése sont à votre disposition dans nos cliniques. N’hésitez pas à nous contacter ici ou à appeler l’une de nos succursales à Westmount (514-965-5175) ou Dollard-des-Ormeaux (514-965-5175).